ILS PARLENT DE NOUS
Martin Smith
« Il ne s’agit pas seulement d’introduire quelques techniques écolos par faire tendance mais de permettre à une  population en voie de déracinement de renouer avec la richesse de son passé ancestral qui a valu à ce village d’être classé par l’UNESCO patrimoine universel de l’humanité », explique Loubna Guenoun. Pour cela, nul besoin de transférer des recettes venues d’ailleurs. Tout est sur place : le pisé, matériau de construction millénaire, les « Khettaras », ces moulins à eau qui irriguaient les champs….
Nadia LAMLILI
Aux portes du désert marocain, sur les contreforts du Haut Atlas, se dresse un village fortifié de carte postale, Aït Ben Haddou…Alors que le village fortifié a accueilli de nombreux tournages de films et séries, le secteur du tourisme n’a pas capitalisé sur ce riche patrimoine cinématographique….
Alors Ahmed et d’autres jeunes du village travaillent, avec les moyens du bord, à la création d’un musée de la photographie au cÅ“ur du ksar, regroupant les images des tournages.Â
FADEL SENNA
«L’école durable des Aits» est un projet ambitieux qui vient concrétiser la vision de développement du village Ait Ben Haddou. Il met en valeur le patrimoine architectural de la région et en introduisant un programme pédagogique en phase avec les défis auxquels font face les habitants du village.
Le projet, conçu par l’architecte Fatima-Azzahra Bendahmane, vient de gagner le prix silver lors de la 5e édition de LafargeHolcim Awards pour l’Afrique-Moyen-Orient.Â
Sabrina BELHOUARI
La méthode de développement mise en Å“uvre sur le ksar d’Aït Ben Haddou a posé comme première étape indispensable une double prise de conscience par la population. La première doit amener la population à comprendre que le destin de leur territoire, ne peut reposer sur la seule exploitation immédiate de ses richesses, …., il convient de préserver les modes de vie, les rites communautaires, les rituels du quotidien, les histoires orales, tout ce qui jadis a nourri l’identité de la communauté et fait vivre son collectif.
Eric ANGLADE
Après notre rencontre avec Mohamed AGLAGANE et les abeilles jaunes du Sahara, nous prenons la direction de Ait Benhaddou, un village situé non loin de la mythique Ouarzazate, dans les contreforts du Haut Atlas. C’est là bas que nous avons rendez-vous avec une amie de Mohamed, Loubna, qui a le formidable projet d’y créer une forêt nourricière, la Forêt des Graines Sauvages… Et dont la vision et l’engagement vont bien plus loin, comme nous sommes sur le point de le découvrir!
Solenne & Toni
Ces initiatives sont nées de l’engagement et de la volonté de porteurs de projets mais c’est surtout la force du collectif qui leur a permis d’aboutir et d’avancer.
La manière dont ces initiatives conçoivent leurs projets force l’admiration. Elles les pensent comme de véritables écosystèmes complets, incluant tous les habitants, toutes les problématiques et restent ouvertes à toutes les idées venant de l’extérieur.Â
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